Abidjan : La littérature ivoirienne à l’honneur lors de la première édition du Prix Jean-Marie Adiaffi

Prix Jean-Marie Adiaffi de la littérature ivoirienne 2025: Henri N’Koumo, lauréat avec son livre  »La promesse entêtée de l’ombre » L’Association  »Les amis du Livre » a dévoilé, le 4 mai, à Abidjan, le vainqueur de la première édition du Prix Jean-Marie Adiaffi de la littérature ivoirienne

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Le samedi 3 mai 2025, la capitale économique ivoirienne a vibré au rythme des mots et des idées lors de la première édition du Prix Jean-Marie Adiaffi, un nouvel événement littéraire porté par l’Association Les Amis du Livre. Écrivains, éditeurs, élèves, passionnés de lecture et autorités s’étaient donné rendez-vous à Abidjan pour célébrer la richesse de la littérature ivoirienne.

Dans son discours inaugural, Brigitte Guirathé, présidente de l’association, a souligné l’enjeu du livre pour le développement du pays. « Le livre ivoirien mérite toute notre attention », a-t-elle déclaré. Le prix a pour objectif de mettre en lumière des œuvres parfois négligées, d’encourager la qualité littéraire et de dynamiser l’économie du livre. Elle a également exprimé le souhait de voir se multiplier les prix littéraires dans le pays, pour saluer « ceux qui, tels des torches dans la nuit, éclairent notre chemin ».

La cérémonie a rendu un vibrant hommage à Jean-Marie Adiaffi, écrivain emblématique originaire de Bettié, présenté comme un « penseur-repère ». Mian Brou, représentant de la famille Adiaffi, a exprimé sa fierté de voir le nom du célèbre auteur associé à une distinction d’une telle portée.

Ces jeunes lauréats ont reçu des prix variant de 50 000 à 100 000 FCFA, accompagnés de livres et autres cadeaux.

Le Dr Philippe Kitoa, parrain de l’événement, a rappelé l’importance de transmettre les valeurs culturelles et intellectuelles aux nouvelles générations à travers ce type d’initiatives.

Du côté du prix principal, Henri N’Koumo s’est vu décerner le Prix Jean-Marie Adiaffi pour son roman La promesse entêtée de l’ombre. Il a reçu un trophée et une récompense d’un million de FCFA. Ému, il a dédié cette distinction à Adiaffi, affirmant : « Jean-Marie écrivait pour défendre la cause du monde noir. L’Afrique, souvent plongée dans l’obscurité, ne parvient pas toujours à s’en sortir faute de volonté collective. »

Bedjo Jean-Marie, président du jury, a précisé que l’évaluation a été menée par un panel de cinq lecteurs aguerris, ayant analysé 68 ouvrages avant de sélectionner dix finalistes. Les critères retenus portaient sur la qualité du style, la richesse de l’imaginaire et la cohérence de l’écriture.

La cérémonie s’est conclue dans une ambiance chaleureuse, porteuse d’espoir pour le rayonnement de la littérature en Côte d’Ivoire.