Ce lundi 28 avril 2025, s’est ouvert à Noom Hôtel un important atelier régional d’évaluation de la mise en œuvre de la Directive C/DIR.1/9/2020 relative aux spécifications harmonisées des carburants automobiles dans l’espace CEDEAO. L’évènement a rassemblé des experts des ministères chargés de l’énergie, de l’environnement, des hydrocarbures, des représentants des institutions régionales, ainsi que des acteurs du secteur privé et des partenaires techniques.
Adoptée en 2020, la directive C/DIR.1/9/2020 vise à harmoniser les normes de qualité des carburants à travers les pays membres de la CEDEAO, en réduisant notamment la teneur en soufre des carburants. Cette mesure a pour objectif principal la protection de la santé publique, la préservation de l’environnement et l’amélioration de la performance des véhicules.
Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs allocutions officielles ont souligné l’urgence d’accélérer la mise en œuvre effective de la directive dans tous les États membres. Selon les organisateurs, cet atelier permettra d’évaluer les progrès réalisés à ce jour, d’identifier les défis rencontrés dans chaque pays, et de formuler des recommandations concrètes pour renforcer l’application des normes convenues.
Dans son discours, le Directeur de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, M. Bayornibé Dabiré a souligné que « la directive avait fixé deux échéances importantes, en tenant compte du contexte régional, pour la mise en conformité des pays et de leurs raffineries. Ces échéances sont aujourd’hui caduques. La présente rencontre permettra donc d’évaluer le niveau de mise en œuvre dans les différents pays ainsi que les situations particulières des raffineries locales. »
Les travaux de l’atelier s’étaleront sur trois jours, avec des sessions thématiques portant sur l’état des lieux de la mise en œuvre dans chaque pays, les besoins en renforcement de capacités, les mécanismes de contrôle qualité, ainsi que le rôle des raffineries et des importateurs dans le respect des normes harmonisées.
La rencontre marque une étape décisive dans l’ambition de la CEDEAO de construire un espace économique plus sûr, plus vert et plus intégré.